Nos Réalisations – EuroChauff

Chez EuroChauff, nous mettons notre savoir-faire au service de vos projets en vous garantissant des installations fiables, performantes et adaptées à vos besoins. Grâce à notre expertise dans les domaines du chauffage, de la ventilation et du sanitaire, nous accompagnons aussi bien les particuliers que les professionnels dans leurs travaux d’équipement et de rénovation.

Solutions à pellets et bois :

Installation de poêles et chaudières à granulés ou à bois pour une énergie renouvelable et écologique.

Le chauffage au bois, de plus en plus attractif

Aujourd’hui, 7,5 millions de foyers français se chauffent au bois, ce qui fait du bois-énergie la première énergie renouvelable consommée en France.

Il faut dire que le chauffage au bois a de quoi séduire. En plus de fonctionner avec un combustible économique et accessible localement, les appareils sont de plus en plus performants et la gamme des équipements couvre tous les besoins : chauffage d’appoint, chauffage central, fourniture d’eau chaude sanitaire…

Un équipement de chauffage au bois est donc un plus pour votre logement, en neuf comme en rénovation. Si vous disposez d’un vieil appareil, il est important de le remplacer pour améliorer votre confort, consommer moins de combustible et diminuer les émissions de polluants.

QUATRE BONNES RAISONS DE SE CHAUFFER AU BOIS

Un combustible renouvelable et local

Le bois est la première source d’énergie renouvelable utilisée en France. Il y est présent en abondance sans besoin de l’importer, contrairement aux énergies fossiles qui sont en plus fortement émettrices de CO2. Ainsi, le bois énergie permet de renforcer l’indépendance énergétique de la France et de contribuer à limiter le changement climatique, tout en générant des emplois locaux et non délocalisables.

Un chauffage de plus en plus économique

Le prix du bois est plutôt stable, contrairement à ceux du gaz et de l’électricité qui sont plus dépendants du marché mondial et qui ne cessent d’augmenter. Adopter le chauffage au bois est donc particulièrement rentable sur le long terme. Sur la base des prix de l’énergie en 2020, un ménage dépense :

- 89 à 110 €/MWh* pour s’équiper, utiliser et entretenir un poêle, un insert ou une chaudière à bûches

- 125 à 144 €/MWh pour un système à granulés

- 104 €/MWh pour une chaudière gaz,

- 206 €/MWh pour des radiateurs électriques.

Des performances optimisées

Le rendement énergétique des systèmes de chauffage au bois a considérablement progressé : celui d’un poêle ou insert récent labellisé Flamme Verte est beaucoup plus élevé que celui d’une cheminée ouverte ou d’un appareil ancien (datant d’avant 2005). Plus performants, les appareils récents émettent aussi beaucoup moins de polluants

Moins de contraintes à l’usage

Couper, stocker, rentrer les bûches, recharger le foyer… toutes ces contraintes sont aujourd’hui évitables grâce aux dernières générations d’appareil, à granulés notamment. Ces systèmes sont souvent automatiques et demandent peu de manutention

QUEL APPAREIL CHOISIR ?

L’insert ou le foyer fermé

Alternatives incontournables aux cheminées traditionnelles à foyer ouvert, ces systèmes sont beaucoup plus performants et moins polluants. La plupart utilisent des bûches, même si certains modèles d’insert sont conçus pour brûler des granulés.

L’insert s’encastre dans une cheminée existante ou dans une cheminée neuve.

Le foyer fermé est plus adapté à une cheminée neuve car il demande une installation complète. Dans une cheminée existante, il nécessite d’insérer un tuyau d’évacuation des fumées dans le conduit existant.

POURQUOI EN FINIR AVEC LES CHEMINÉES OUVERTES ?

Leur rendement est en moyenne de 10 % : quand on y met une bûche, 90 % de l’énergie qu’elle fournit est perdue. La combustion est très incomplète, ce qui génère de grandes quantités de polluants gazeux et particulaires. Il est d’ailleurs interdit de faire brûler du bois en foyer ouvert dans certaines communes, afin de lutter contre la pollution de l’air aux particules fines.

Les poêles à bois

Le poêle à bûches

En acier ou en fonte, il offre un rendement assez élevé. Les bûches sont largement disponibles et bon marché, à condition de disposer d’un espace de stockage suffisant et de prévoir la manutention nécessaire.

POINT DE VIGILANCE

Son autonomie est de quelques heures et son inertie thermique relativement limitée.

Le poêle à granulés

Son rendement est meilleur que celui d’un poêle à bûches et il émet moins de particules fines. Autre atout de taille : son confort d’utilisation. Le démarrage est automatique, tout comme l’alimentation en granulés, à partir d’un petit silo intégré à l’appareil.

POINTS DE VIGILANCE

Le ventilateur dont il est équipé doit être silencieux pour éviter toute gêne sonore.Les granulés sont plus chers que les bûches. Pour l’installation d’un poêle à alimentation automatique, un raccordement électrique doit être prévu à proximité.

Le poêle à accumulation

Aussi appelé « poêle de masse » ou « poêle à restitution lente de chaleur », ce type de poêle, en matériaux réfractaires ou en faïence, est le plus performant à l’usage. Il bénéficie d’un rendement élevé, d’une bonne autonomie et d’une inertie thermique importante. Sa température de surface est basse (80 °C contre 200 °C pour un poêle classique), ce qui permet une utilisation de l’espace à proximité. Ainsi, sous son apparence massive, il ne nécessite pas forcément plus de place qu’un autre poêle.

POINTS DE VIGILANCE

Il est plus coûteux que les autres poêles. Son poids, de 500 kg à plusieurs tonnes, impose une attention particulière à la solidité du plancher

Les chaudières, pour le chauffage et l’eau chaude

Des performances accrues

En réalisant une combustion du bois de plus en plus complète, les chaudières modernes sont à la fois plus efficaces, plus économes en combustible et moins polluantes.

Elles fonctionnent sur le principe de la combustion inversée : les flammes se développent vers le bas, au travers de la grille qui supporte le combustible. L’air primaire, arrivant par le dessus, assure la combustion du bois en alimentant la base des flammes. L’air secondaire, arrivant sous les flammes, assure la combustion des gaz dégagés par le combustible

Ce procédé est perfectionné par le principe de combustion forcée : une turbine force le tirage de l’appareil, c’est-à-dire la circulation de l’air dans le foyer. Dans ces chaudières « turbo », la combustion est encore plus complète que dans les chaudières à tirage naturel.

Les émissions de polluants sont réduites et le rendement plus élevé. Les chaudières bois (granulés) à condensation sont encore plus efficaces. Équipées d’un condenseur qui récupère la chaleur des fumées, leur rendement dépasse 100 %

La chaudière manuelle à bûches

Les chaudières à bûches sont à chargement manuel. Cet inconvénient peut être limité grâce à l’hydro-accumulation. Un grand ballon d’eau (de 1 500 à 2 000 litres pour une maison de 100 m2) est associé à la chaudière. Il stocke la chaleur excédentaire fournie et la restitue selon les besoins, pendant 12 à 24 heures. Cette technique permet non seulement d’améliorer l’autonomie de l’appareil (plusieurs jours en intersaison) mais aussi de le faire fonctionner à pleine puissance, ce qui augmente sa longévité et améliore son rendement.

POINTS DE VIGILANCE

L’utilisation de bûches nécessite un espace de stockage conséquent. Le chargement manuel peut être contraignant (la fréquence de chargement est toutefois réduite en cas de recours à l’hydro-accumulation). Le coût d’achat et d’installation d’une chaudière à hydro-accumulation est plus important que celui d’une chaudière à bûches « classique »

La chaudière automatique à plaquettes ou à granulés

Les chaudières à granulés ou à plaquettes sont en général à chargement automatique, ce qui les rend aussi simples à utiliser que les chaudières classiques au fioul ou au gaz. Une capacité de stockage suffisante permet d’être tranquille durant toute la saison de chauffe.

Grâce à une régulation électronique, toutes les étapes (alimentation, combustion, décendrage, extraction des fumées…) sont contrôlées et optimisées. Une vis sans fin ou un système d’aspiration achemine les granulés ou les plaquettes depuis leur lieu de stockage jusqu’à la chaudière. En plus d’un excellent rendement, les chaudières automatiques, en particulier à granulés, produisent peu de cendres et émettent peu de polluants

POINTS DE VIGILANCE

Ce type de chaudière représente un investissement important mais il est possible de réutiliser la distribution et les émetteurs d’un chauffage central existant.

Le silo à plaquettes ou à granulés nécessite un espace de stockage important.

3 CONSEILS POUR UNE SATISFACTION MAXIMALE

Bien dimensionner votre appareil

On observe fréquemment l’installation d’appareils surdimensionnés en prévision de températures très basses. Il s’agit en réalité d’un mauvais calcul, d’une part parce que les épisodes de grand froid sont rares, d’autres part parce qu’un tel choix est synonyme de dépenses et de pollutions supplémentaires.

Votre nouvelle installation est optimisée pour fonctionner à puissance maximale. Si elle est surdimensionnée, elle fonctionnera le plus souvent au ralenti, générant ainsi plus de polluants et de résidus. Sa durée de vie sera aussi réduite, en raison d’une corrosion accélérée des corps de chauffe. Mieux vaut donc opter pour un 2e système de chauffage utilisé comme appoint en cas de grand froid.

Pour déterminer la puissance du poêle ou de la chaudière à installer, il faut tenir compte du volume à chauffer et de l’isolation du logement.

Choisir l’emplacement idéal

Selon l’arrivée d’air

Les appareils modernes, de plus en plus étanches, puisent généralement l’air nécessaire à la combustion à l’extérieur du logement, et non plus dans la pièce. Ce qui est aussi vivement conseillé dans le cas d’un bâtiment bien isolé et étanche à l’air. Il faut donc en tenir compte pour choisir l’emplacement de l’appareil et le type de conduit. Selon le modèle et le conduit, l’arrivée d’air se fait via une entrée spécifique ou par le conduit d’évacuation.

Selon le conduit d’évacuation des fumées

La qualité du tirage dépend du bon raccordement de l’appareil au conduit d’évacuation des fumées. Ce dernier doit :

- être bien isolé car le refroidissement brutal des fumées peut entraîner le dépôt de goudrons et d’imbrûlés sur les parois,

- présenter un profil régulier sans changement brutal de section ni de direction (au mieux, entièrement vertical),

- être étanche : les conduits sont en général tubés pour éviter tout risque de fuite,

- adopter le bon positionnement (avec vérification de l’installateur) pour qu’au niveau du débouché de conduit, les toitures et obstacles environnants ne provoquent pas de surpressions dues au vent, au risque de générer des refoulements dans le logement.

Si vous changez d’appareil, mieux vaut faire installer un nouveau conduit, sans quoi les performances de l’appareil se trouveront dégradées (surconsommation, encrassement…) et la sécurité ne sera pas garantie (risques d’intoxication ou d’incendie).

Faire appel à des professionnels qualifiés

La mention RGE signale aux particuliers les entreprises qui s’engagent dans une démarche de qualité en matière de travaux d’efficacité énergétique. Pour mener à bien le choix et l’installation de votre appareil de chauffage au bois, faites appel à un professionnel RGE :

- il vous aidera à choisir un appareil performant et à bien dimensionner votre installation,

- il réalisera une installation conforme aux normes et aux règles de sécurité en vigueur,

- il vous conseillera pour tirer le meilleur parti de votre appareil et pour l’entretenir.

Sachez également que le recours à un professionnel RGE est obligatoire pour obtenir les aides publiques au chauffage au bois.

Des aides à l’investissement

Si vous installez un poêle pour la première fois dans votre logement, vous pouvez également bénéficier d’aides en fonction de vos ressources : MaPrimeRénov’, les certificats d’Économies d’Énergie, les aides locales, la TVA à taux réduit…

Aerothermie : pompe à chaleur

système de chauffage et de climatisation écoénergétique qui capte la chaleur d'une source extérieure (air, eau ou sol) pour la transférer à l'intérieur d'un bâtiment.

Réseaux hydrauliques :

alimentent les planchers chauffants en eau chaude, assurant une diffusion uniforme de la chaleur pour un confort optimal et une meilleure efficacité énergétique.

Nos réalisations témoignent de notre engagement envers la qualité et la satisfaction de nos clients. Découvrez nos projets et laissez-vous inspirer pour vos propres installations !

Besoin d’un accompagnement sur mesure ? Contactez-nous pour discuter de votre projet !

Les installateurs sont formels : il n'y a qu'un appareil bien posé qui qui apportera un confort optimal aux occupants et générera des économies notables sur la facture chauffage. L’installation réussie d’une pompe a chaleur air eau est intimement liée à quatre critères essentiels : le dimensionnement, le COP ou coefficient de performance, la consommation et le rendement. Les conseils d'un pro sont donc indispensables pour garantir que le modèle choisi soit le plus adéquat. Décryptage avec nos installateurs.

La pompe à chaleur : l'alliée confort

La pompe à chaleur est un système de chauffage, de production d'eau chaude sanitaire et même de rafraîchissement (en option) de plus en plus plébiscitée par les particuliers. Et pour cause : elle remplace aisément une chaudière gaz ou fioul, apporte un grand confort, et permet de faire des économies d’énergie grâce à son fonctionnement. C'est un système considéré comme un chauffage écologique. Pour un logement en boucle eau chaude, on en distingue 2 types :

La pompe à chaleur air-eau (ou pompe à chaleur aérothermique), qui capte les calories de l'air pour les transformer en chaleur

La pompe à chaleur eau-eau (ou pompe à chaleur géothermique) qui capte les calories des nappes ou du sol (géothermie) pour les transformer en chaleur

Ces calories sont transmises à un fluide frigorigène, comme le R32, qui va les transformer en chaleur et la diffuser ensuite aux réseaux d'eau de chauffage et d'eau chaude sanitaire du logement.

La pompe à chaleur est composée de 2 unités : une unité intérieure, à installer dans le logement (à la place de l'ancienne chaudière gaz ou fioul par exemple) et l'unité extérieure, qui se place en-dehors du logement puisque c'est elle qui va capter les calories dans l'air. La pompe à chaleur air eau (le modèle plus répandu) peut tout à fait remplacer un système de chauffage au gaz ou au fioul existant, cela ne nécessitera que peu de travaux.

Dans tous les cas, cet appareil s'installe dans un logement avec une bonne isolation thermique. Il est aussi primordial d'effectuer certaines vérifications et études avant son installation.

Il existe aussi un type de pompe à chaleur qui peut s'installer partout mais qui est plutôt recommandé dans un logement dont le chauffage est assuré par des appareils électriques : la pompe à chaleur air-air. Elle est aussi appelée climatisation réversible car elle produit chauffage et climatisation.

 

Étude thermique : le préalable

Pour que le dimensionnement soit de qualité, il y a un préalable indispensable. L’installateur doit procéder à une étude thermique afin d’évaluer les déperditions de l’habitation. Ladite étude est obligatoire dans le neuf pour l’obtention d’un permis de construire RT2012.

Ce bilan va permettre de déterminer précisément les besoins calorifiques de l’habitation. Mais attention, celui-ci doit être effectué par un professionnel ! C’est un élément clé du bon dimensionnement de sa pompe à chaleur.

De même, dans le cas d’une PAC qui assure à la fois la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire (chez Atlantic, les modèles "Duo" sont aussi des pompes à chaleur pour l’eau chaude et servent en fait de chauffe-eau) l’installateur devra également évaluer les besoins en eau chaude sanitaire, l’étude thermique ne la prenant pas en compte.

L'étude préalable, indispensable pour recommander la bonne installation

 

1. Le dimensionnement, la phase déterminante

Une fois ce bilan réalisé, il faut, pour calculer le dimensionnement d’une pompe à chaleur, que la puissance thermique nécessaire à l’habitation soit évaluée. Cette étape est gérée par des logiciels de calcul. Ainsi, pour une pompe à chaleur air-eau, sont comparées graphiquement différentes données, telles que la puissance calorifique de l’appareil et la température extérieure. Ces logiciels vont aussi intégrer différents paramètres, dont les déperditions thermiques mises en évidence. Entre autres caractéristiques qui vont entrer en ligne de compte, la superficie et la hauteur des pièces de l’habitation, le type d'émetteurs (convecteurs, planchers chauffants, etc.), la zone climatique concernée ainsi que la température annuelle moyenne. Sans oublier, si le projet est une rénovation, les habitudes de consommation d’énergie thermique.

Un bon dimensionnement, indispensable à votre confort

Un mauvais dimensionnement de votre pompe à chaleur n’est pas sans incidence.

Ainsi un surdimensionnement de la puissance par rapport aux besoins réels peut se traduire par un surcoût à l'achat, mais aussi des frais d’installation ; une surconsommation d’électricité en multipliant les cycles marche/arrêt ; une perte de performance et une durée de vie plus courte en raison des à-coups. 

Le sous-dimensionnement va quant à lui engendrer beaucoup d'inconfort, qui peut entraîner une utilisation plus fréquente d’un chauffage d'appoint. Les économies d'énergie seront aussi très limitées.

 

Un dimensionnement réussi, c’est-à-dire avec une puissance adaptée aux besoins, est donc la condition sine qua none pour faire baisser les consommations. 

Faire un bon dimensionnement est primordial, quel que soit votre appareil de chauffage, même électrique : la bonne puissance de chauffage, c'est un confort adapté.

 

2. Consommation d’énergie électrique : la clé des économies

Il est assez difficile d'estimer la consommation d’énergie électrique d'une pompe à chaleur, dans la mesure où elle dépend, outre le bon dimensionnement, de très nombreux paramètres, souvent indépendants de la pompe à chaleur elle-même. Entrent en ligne de compte :

La nature de la construction : une bonne isolation, c'est moins de dépenses énergétiques, et donc moins de consommation

La zone géographique : il est évident que plus le climat est clément, moins la pompe à chaleur consomme d’électricité pour fournir la même puissance calorifique.

La nature de l’installation : en relève de chaudière, avec appoint électrique ou non, avec eau chaude sanitaire ou non, etc.

      

Quels que soient la configuration, le type d’installation ou le type de matériel, les pompes à chaleur assurent, sur le long terme, une réduction importante des consommations énergétiques du foyer. Elles seraient ainsi 2 à 3 fois moins élevées qu’avec des radiateurs électriques. 

Selon les installateurs spécialisés dans l’installation de PAC, un système de régulation intelligent permettra de tirer profit des caractéristiques de l’installation et donc de faire baisser encore les consommations, de 10 à 25 % par rapport à une installation sans régulation.

Obligatoire depuis septembre 2015, l’étiquette énergétique est un bon moyen de s’informer rapidement sur les niveaux de consommation d’une pompe à chaleur. Si on les compare aux autres modes de chauffage, elles sont positionnées dans le haut de l’échelle de l’étiquette : jusqu'à A+++ pour les pompes à chaleur air/eau et les pompes à chaleur eau/eau.

  

3. Quel coefficient de performance (COP) ?

Mesuré dans des conditions d’essais normalisés (EN14511), le coefficient de performance (COP) quantifie l’efficacité des différentes PAC et permet de comparer leurs performances. Il représente le rapport entre l’énergie électrique consommée et l'énergie thermique produite. Selon nos installateurs, le rapport est variable selon l’écart de température entre la source d’énergie (eau, air ou sol) et celle utilisée dans le dispositif de chauffage ou de production d'eau chaude. Il reflète la performance possible d’une pompe à chaleur. 

 

Le COP, l'indicateur clé de la performance de la PAC

Une pompe à chaleur performante génère des économies d’énergie si son coefficient de performance est supérieur à 3. Un COP égal à 3 signifie que la pompe à chaleur consomme 1 kWh d’électricité et restitue 3 kWh de chaleur. L’énergie thermique restituée pour le chauffage est donc trois fois supérieure à l’énergie électrique consommée.  

Traduction : la pompe à chaleur fournit plus d'énergie qu'elle n'en consomme. 

 

À noter, certaines pompes à chaleur présentent un coefficient de performance supérieur à 5, grâce notamment aux compresseurs à vitesse variable qui limitent les consommations d’électricité.

 

4. Rendements et variations

En diffusant plus d'énergie qu'elles n'en consomment, les pompes à chaleur offrent des rendements qui génèrent 50 à 60 % d’économies d'énergie (source Afpac) par rapport à des systèmes classiques de chauffage. Leur rendement est ainsi bien plus intéressant que d'autres équipements, comme le chauffage électrique par exemple (convecteurs électriques, chauffage au sol électrique...).

Rendement pompe à chaleur : regardez son COP

Le rendement d’une pompe à chaleur est donné par le coefficient de performance (COP) propre à chaque modèle. 

Il faut savoir que la valeur du coefficient de performance indiquée pour une pompe à chaleur est la valeur maximale donnée à une température extérieure théorique de +7°C. Mais, entre hiver et été, le coefficient de performance peut varier, en raison des différences de températures de l'air extérieur, qui est la source d'énergie principale des pompes à chaleur air/eau. Par exemple, pour une température intérieure de 20 °C, le coefficient de performance d’une pompe à chaleur air/eau passe de 3,5 à 2,9 si la température extérieure chute de 10 à 5°C. Le rendement d'une pompe à chaleur eau/eau sera meilleur et plus stable car l'appareil ne subit pas de variations de températures comme le modèle air/eau. En effet, il n'y a que très peu (voire pas du tout) de différence de températures là où sont captées les calories avec une pompe à chaleur eau/eau (le sol ou les nappes souterraines).

Pour les installateurs de PAC, le coefficient de performance annuel moyen est un bon indicateur qui tient compte des conditions climatiques annuelles. En règle générale, ces derniers conseillent qu’il vaut mieux vaut choisir des systèmes NF PAC présentant un coefficient de performance d’au moins 3,5.

Autres facteurs susceptibles d’interférer sur le rendement et que les installateurs doivent intégrer en amont de l’installation : le niveau d’isolation et la superficie de l’habitation, ainsi que la température moyenne de la région. N’oubliez pas également de prendre en compte le bilan thermique.

Ce qui revient à dire que le bon rendement d’une pompe à chaleur dépend intimement du bon dimensionnement de l’installation et donc du bon choix de sa puissance.

  

Installation pompe à chaleur : quelques prérequis

Outre tous les éléments cités précédemment, il faut se pencher également sur celui de l'installation de la pompe à chaleur, pour bien avoir en tête les éventuels travaux à réaliser. Selon la configuration de votre logement, l'appareil que vous remplacez (une chaudière gaz ou fioul par exemple), et les émetteurs de chauffage dont vous disposez déjà (radiateurs ou haute température, plancher chauffant hydraulique...), l'installation d'une PAC nécessite possiblement quelques travaux. Il faut en effet penser à l'emplacement de votre pompe à chaleur : l'unité intérieure doit être placée à l'intérieur de votre logement, dans un garage, un cellier, une buanderie... Quant à l'unité extérieure, elle nécessite forcément d'être placée à l'extérieur de votre logement, mais son emplacement doit être bien réfléchi pour que la liaison du circuit (et donc de fluide frigorigène dans le cas d'une PAC Bibloc) entre les 2 unités soit assez proche et pour ne pas causer de nuisances sonores.

L'installation peut prendre plus ou moins de temps (et dépend d'éventuels travaux) : comptez 2 jours en moyenne. À noter : Atlantic dispose d'une gamme de pompes à chaleur monobloc, plus faciles à installer pour le professionnel car le circuit de la pompe à chaleur est quasi intégralement situé dans l'unité extérieure (il n'y a donc pas de liaison de fluide frigorigène entre les 2 unités). 

 

Utilisation de pompe à chaleur

Il existe plusieurs aides financières pour réduire le coût d'achat de votre pompe à chaleur, si vous achetez et faites installer votre pompe à chaleur par un professionnel RGE.

Nos qualifications

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